31 janvier 2006

Voyage, voyage...


J'ai reçu hier ma première carte postale de blogueur.
En plus, elle venait du Sénégal, cher à mon coeur, m'ayant fourni une fortune de souvenirs, un coup de massue sur la tête suivi d'un coup de coeur pour toujours!

Tout mon corps fourmille d'envie de partir, tracer la route, ne pas se retourner!
On voyage de proche en proche, de blog en blog, d'histoire en histoire, et on y prend plaisir; j'adore aussi voyager par carte postale! Merci pti Paul (ADNangel) d'avoir pensé à moi!

Pour ceux qui envisagent de partir, mon adresse postale est disponible par mail ou auprès d'Oniris et ADNangel !!!!

demain, je pars aussi, en TER à Clermont-Ferrand! Je sais c'est pas Palm Beach, mais j'y retourne comme chaque année pour le festival du Court Metrage, un pur moment de magie, et une autre façon de voyager encore!

30 janvier 2006

Se7en

7 façons de dire qui on est, en quelques idées et quelques cases.... relayé par Mme Marcadet, Grey, Lecapitan, jul et Oniris!

7 choses que je veux faire avant de mourir:
  • une vie de globe-trotter en un tour du monde;
  • une vie de luxe et de luxure à New York;
  • une vie d'ermite dans un monastère tibétain;
  • une vie d'artiste à Paris;
  • une vie d'amant amoureux là où il sera;
  • une vie empreinte d'humanité ici-bas;
  • une vie sereine et accomplie pour préparer la prochaine.
7 choses que je fais bien:
  • écouter et voir;
  • me moquer de moi-même et des autres;
  • râler et souffler;
  • aimer et pleurer;
  • manger et boire;
  • cultiver la lenteur;
  • être perpétuellement et élégament en retard;
7 choses que je ne sais pas/veux pas faire:
  • exprimer au bon moment tout cet amour;
  • me restreindre;
  • planifier, organiser par avance;
  • retenir dates et prénoms;
  • épargner (mon argent et les gens);
  • être content de moi et accepter les compliments;
  • arrêter de pleurer, boire, manger, fumer, être lent et en retard, me moquer, écouter et voir, râler, souffler, aimer....
7 béguins pour des célébrités (7 c'est pas assez):
  • Björk (l'incontournable);
  • Ségolène Royale (non je déconne, j'aime pas les radasses, c'était pour vous réveiller de cette liste laborieuse de moi-même);
  • Chan Marshall alias Cat Power (la plus discrète);
  • Catherine deneuve (the greatest, la plus star);
  • Amélie Nothomb (la plus folle);
  • François Ozon (le mari idéal);
  • Melvil Poupaud (le plan sexe idéal) ;
  • Valérie lemercier (la copine idéale);
  • Bonus spécial: Tryptan alias Mme Marcadet (l'indispensable)
7 choses qui m'attirent chez mon partenaire (avant toute chose, qu'il existe!!!):
  • la distance affective (cherchez pas, moi j'ai arrêté!!!);
  • les rapprochements charnels;
  • un sourire dans les yeux sur un visage pensif;
  • la force physique;
  • une fragilité émotionnelle contenue mais que je devine;
  • une intelligence discrètement dispensée;
  • beaucoup d'humour (il en faut pour rester avec moi!)
7 choses qui m'attirent chez une personne du sexe opposé:
  • La beauté hypra-féminine;
  • une intelligence subtile et dominatrice;
  • le potentiel maternel;
  • la douceur;
  • la ruse et le machiavélisme dans leur rapports (de force) aux hommes;
  • la force de l'âme et de l'amour;
  • les confidences.
7 choses qui m'attirent chez une personne du même sexe:
  • un corps musculeux et sec,
  • doté d'un sexe musclé,
  • surmonté d'un regard intense,
  • prolongé par des bras protecteurs,
  • aux mains chaudes,
  • complété d'un coeur brulant,
  • et d'un esprit tantôt torturé, tantôt trivial
(les cadidats répondant à l'ensemble de ces critères sont fortement priés de se faire connaitre, dès que possible, poste (marital) à pourvoir de façon urgente pour l'exercice 2006!)

Aux 7 suivants svp!

28 janvier 2006

Tabac is taboo!!!!


Au registre des petites addictions de la vie, qui ont une facheuse tendance à adopter une croissance exponentielle, la cigarette!

Je ne suis pas un gros fumeur, en temps normal (j'entend là, en période monastique: pas de sortie, pas d'alcool, pas de sexe....) je fume aux alentours de 5 cigarettes/ a day!!!!
Je peux aller jusqu'à tomber un paquet entier lors des soirées qui n'en finissent plus de se terminer, mais cela ne m'inquiète guère, le problème est ailleurs!

Le vrai danger se cache dans ces petites habitudes de la vie quotidienne, rapidement élevées au rang de rituels incontournables, qu'il devient insupportable de ne pas satisfaire!
J'en veux pour exemple ces quelques grands moments de ma vie sociale, qui conduisent inmanquablement à ce que je nome les cigarettes "pré/post évènementielles" (je vais déposer le concept):

Au travail:
  • la cigarette pré-journée de merde de 12h devant la machine à café;
  • la cigarette post-journée de merde qui a finalement duré 13h (souvent avec Estelle en voiture);
  • la cigarette pause café occasionnelle (vite vite quand on a le temps)
  • la cigarette post-situation d'urgences;
  • les cigarettes post décès de patient (attendu ou non!);
  • la cigarette post-repas (de nuit ou de jour);
  • les cigarettes des nuits calmes où l'on joue au tarot;
  • la cigarette "faut qu'j'te parle, j'ai un truc (ragots?) à te raconter;
  • Les cigarettes "on va se boire des bières après le taf!
  • les cigarettes pour meubler le temps et les conversations.

Hors travail:
  • la cigarette post petit-déjeuner;
  • la cigarette pré/post séance de sport;
  • la cigarette pré/post séance de cinéma;
  • la cigarette apéro à la maison et/ou dehors;
  • la cigarette (les 52 cigarettes) repas entres amis;
  • la cigarette d'épuisement avant d'aller me coucher;
  • la cigarette post-dîner après un plateau-tv;
  • La cigarette post-coïtale (animal triste);
  • les 12 cigarettes pré-coïtale quand l'affaire n'est pas dans le sac;
  • la cigarette coup de téléphone qui dure des heures;
  • la cigarette de frustration quand mon Mac plante encore;
  • la cigarette pré/post angoisse;
  • la cigarette post-fou rire;
  • les cigarettes pour rien, complètement inutiles;

Heureusement, tout ça n'arrive pas systématiquement et tous les jours, je ne les additionne (addictionne) donc pas aussi rapidement.

Tout ça pour dire que je viens de me créer un nouveau rituel: il y a désormais la "cigarette post-Blog", ou comment il m'est devenu impossible de ne pas en fumer une après avoir publier un post!
Bientôt, je tire-bouchonnerai les bouteilles de vin à chaque fin de phrase!

Je vous laisse, j'aperçois des signaux de fumée!

26 janvier 2006

Acte II, scène I: le facteur est bien passé!


A peine sorti d'un sommeil brumeux et encore parasité par le post précèdant, fini et publié tard dans la nuit, que s'ouvre devant mes yeux à demi-clos la première page d'un Chapitre nouveau.
Le facteur est passé, c'est noël en janvier!

Le colis est anonyme, pas d'expéditeur??? Juste mon nom et mon adresse en lettres manuscrites.

A l'intérieur, un livre, "Hôpital Silence" de Nicole Malinconi, aux éditions de minuit.
A l'intérieur, un sachet de Dragibus pour une note colorée!
A l'intérieur enfin, quelques mots grifonnés sur un morceau de papier...


Dehors, il neige, à l'intérieur le soleil brille...je ris!
Merci Oniris!

Le Mystérieux Inconnu aux Dragibus: d'un rêve à l'autre (suite et fin???)


Parce qu’il faut bien clore ce chapitre pour en ouvrir un nouveau, et parce qu’il faut bien satisfaire la curiosité du lecteur, quelques mots sur L’inconnu aux Dragibus ou “Mystrious Dragibus” comme il se nomme lui-même!

Petit rappel des faits, souvenez vous!
Le 31 décembre 2005, je relatais dans mon post du jour un évènement aussi surprenant que plaisant, le genre de petites choses qui font plaisir!
Après une dure journée de labeur, Mr Belettes (mon colloc) m’anonçait qu’il avait trouvé punaisé sur la porte de notre immeuble, 2 sachets de Dragibus!
La punaise était jaune, et la coincidense impossible... ces petits bonheurs acidulés et sucrés m’étaient destinés!

Mais pas de mot, ni avec les sachets, ni sur mon blog!
La surprise et le contentement firent rapidement place à un questionnement perplexe, facilement résumable par une question:
“Mais qui est cet inconnu aux Dragibus???”


Réflexion, réaction, l’excitation à son paroxysme, je décidais de passer à l’investigation!
Le 4 Janvier 2006, je me transformais donc en colleur d’affichette et entreprenais de retapisser les murs, goutières et autres horodateurs du Quai Fulchiron, partant de l’hypothèse simpliste que l’inconnu devait arpenter régulièrement le quartier, il ne pouvait décemment pas être venu jusque là, juste pour ça!

Le même jour, je laissais tout de même un post sur mon blog pour augmenter mes chances de le retrouver, s’il ne passait par ici, il passerait bien au moins par là, sur la toile!
Initiative bien inspirée puisque dès le 5 au matin, toutes mes affichettes avait disparu, un coup bas orchestré par les services de nettoyage du vieux Lyon, qui ont pris ce cri de désespoir façon “Avis de recherche” pour du vulgaire affichage publicitaire, vendalisme ô combien choquant, que sais-je encore????
(Voir les affiches: ici!)
Pour une fois, on ne pouvait pas reprocher aux agents territoriaux de ne pas faire leur job (celà dit, une affiche a résisté...huhuhu!)

Hazard du calendrier, le 4 janvier toujours, je rencontrais également, et pour la première fois, un “ami” blogueur avec qui j’avais aussi un peu tchaté et bien amicalement accroché!
A peine sortis du cinéma, pretexte à notre rencontre, nous faisions gentillement connaissance quand il me questionna sur l’inconnu aux Dragibus, avais-je du nouveau?
Moi, bien naïf et très fier de mon coup, je m’empressais d’exiber sur mon Sony T7, les photos des affichettes que je venais de réaliser, et de lui demander son avis de lecteur, promettant un post le soir même!
Il paru assez amusé, c’était pour moi un signe d’encouragement, je devais donc les publier!

Naif, le mot est faible, j’étais à 10 000 lieues de me douter, que j’avais à 50 cm de moi, mon inconnu aux Dragibus, en chair, en os et tout en charme et en sourires!
J’étais pris à mon propre jeu, le bougre avait 3 longueurs d’avance sur moi, il pouvait ainsi tirer tranquillement les ficelles et placer stratégiquement ses pions, tandis que moi, je shootais à boulets rouges dans toutes les directions, tel un aveugle sans sa cane lâché au milieu d’une foule en délire et cherchant une sortie de secours!

Ah, il m’a bien eu l’homme mystère, avec ses questions anodines, alors que nous sirotions des bières 2h durant.
J’en souris encore quand je pense que nous avons fait, ensemble, une liste quasi-exhaustive de toutes les hypothèses possibles et imaginable, allant de l’Ex préparant un come back sucré/salé, au malade psychotique assouvissant ses pulsions obsessionnelles sur ma petite personne, en passant par les inevitables contacts libidineux de chat...
J’me souviens qu’il avait fini par me fouttre les jetons en me disant:
“tu sais, tu ne devrais p’tet pas évoquer l’endroit où tu habites, on ne sait jamais, y’a des gens un peu dérangés”

J’étais rentré chez moi, un peu attaqué à la bière et la tête chamboulée par les propos de ce Dr Djekyl, sans soupçonner le Mr Hyde qu’il était en fait.
Je publiais mon post à affichettes, franc succès, et une adresse mail en attente de réponse, destinée à mon homme mystère. Ce soir là, je fermais ma porte à double tour, ce qui m’arrive rarement!

Plusieurs jours s’écoulèrent avant que je n’obtienne une réponse, elle aussi très énigmatique, venant d’une adresse hotmail, sous le pseudonyme de Mystriousdragibus, le message disait simplement:
“content que les dragibus t’aient fait plaisir, j’ai beaucoup aimé tes affiches!”

Frustrations!!!!!
Consternations!!!
Réponse un peu agacée de ma part:
“Mais qui es-tu??????”

J’ai même cru un instant, dans un grand moment de paranoïa, que cette réponse émanait d’un autre inconnu, voulant se faire passer pour mon “Homme”!

Quelques jours plus tard encore, (pour sûr il n’était pas préssé de se faire connaître le diable, il s’amusait bien, certainement encore davantage de me voir fébrile et excédé), nouvelle couche de suspense et de frustrations, double couche même:
“mais enfin, nous nous connaissons déjà!”

AAAAAAAAAAAArrrrrrrrrrrrrrrrrgggggggggghhhh!
Emergence soudaine d’instincts meurtriers, au diable bouddhisme, indouisme, et autres gandhisme... ébauches d’un simili-fondement de philosophie personnelle.... je suis prêt à en découdre, vient là toi si tu oses, tuvavoirtagueuleàlarécré!!!!

(pendaison de Dragibus)

Deux minutes plus tard, j’étais calmé, cigarette tombante au coin des lèvres, ça ne sert à rien, c’est lui qui mène le jeux, je subis, j’avais perdu d’avance sans le savoir!

C’est seulement lors de mon séjour parisien, alors que je formulais à Mme Marcadet ma théorie du trou noir dans cette affaire, par une superbe onomatopée labiale: “Ppppprrrrrrrrrrr???????”, que je reçus le mail libérateur.
Il était LUI.
Ce grand blond, ayant déjà chaussure noire à son pied, prédisposé génétiquement à l’engloutissement de litres de bières, le regard clair et charmeur, vif et cultivé, fragile et enjoué pour ne pas dire joueur, auteur d’un blog que tout le monde devrait lire (ici), et dont l’onirisme remplit les nuits et questionne les jours, était mon mystérieux inconnu aux Dragibus!

Pour l’anecdote, cet original, cultive l’incongru jusqu’à ne pas possèder le permis B et habiter dans une petite bourgade à 45 min en bus de notre belle cité lyonnaise et dans laquelle le pôle le plus attractif se trouve être le supermaché (à moins qu’il ne s’agisse d’un hypermarché?). A sa décharge, ce n’est pas vraiment son choix.

Pour ma part, je ne peux qu’exprimer l’état de flatterie qui est le mien à l’idée qu’il soit venu jusqu’au bas de chez moi, pour 2 petits sachets de Dragibus (et même si je me pose encore quelques questions sur son état de santé mentale??).

Aujourd’hui, nous parlons de tout ça avec amusement lorsqu’il nous arrive de tchater ensemble et n’avons pas encore eu l’occasion de de nous revoir autour d’un verre.

Il m’a avoué recemment qu’il avait eu ce geste pour le fun, parce qu’il trouvait ça marrant et qu’il pensait que cela me ferait rire aussi.
Il n’imaginais certainement pas qu’en plus de me faire rire, de m’amuser et d’alimenter mon blog d’une histoire digne de ce nom, ce petit geste insignifiant allait me toucher et me troubler plus profondément, suscitant espoirs, phantasmes et rêves...et pourquoi pas réalité?
Pour faire écho au post d’Alias, car je ne saurais l’exprimer plus justement, il doit bien exister un prince charmant pour moi aussi!


Avec ces 2 sachets de Dragibus, j’avoue y avoir cru! (je sais j’suis gourde)

Ancune déception cependant, j’apprécie le geste pour ce qu’il est, original et généreux, et je te remercie encore de ton attention (la plus belle depuis longtemps pour moi) et d’un rêve à l’autre je te dédie ce post.

Ce post a été écrit au son de “To Bring You My Love” de PJ Harvey, et notemment “Send is love to me”, “Teclo”, "Down by the water" et “To bring You my love”:

I was born in the desert
I been down for years
Jesus, come closer
I think my time is near
And i've traveled over
Dry earth and floods
Hell and high water
To bring you my love

Climbed over mountains
Traveled the sea
Cast down off heaven
Cast down on my knees
I've lain with the devil
Cursed god above
Forsaken heaven
To bring you my love

To bring you my love
To bring you my love
To bring you my love

I know he's gonna be here
You know he's gonna be here
Yeah alright

Forsaken heaven
Cursed god above
Laid with the devil
Bring you my love

To bring you my love
To bring you my love
To bring you my love

24 janvier 2006

Bonjour Charlieeeeeeeeee!!!!

Spéciale dédicace à Mme Marcadet (réaction à son post) et Joan Collins, en souvenir de l'époque où nous formions ce trio infernal, armé de nos cigarettes et de nos Vittel-Menthe!

On pouvait entendre dans les bars clermontois:
"Putain les filles, cachez vous, v'là les 3 sorcières..." et un silence de stupeur et tremblements parcourir la salle...
Nos interphones intersecteurs en Réa, directement importés des années 70's!
J'peux vous assurer que j'm'en suis donné à coeur joie en parodiant Charlie:
"Bonjour les filleeees!!"
...et sa variante version PCI 2.0 (Pauvre Conne d'Infirmière):
"Salut les pétasseeeeees" (grognasses, raddasses, putasses....et autres déclinaisons distinguées)

Autre spécialité du service, les concours d'aboiements de Yorshire par interphone ou les miaulements de chattes en chaleur!

Promis, on déménage le service dans un mois, pas d'interphone dans le nouveau bâtiment, je récupère l'interphone orange!

J'suis persuadé de pouvoir en tirer un bon pris sur eBay, en lot avec Réjeanne, la secrétaire qui prend toujours une voix d'hôtesse de téléphone rose pour interphoner les médecins:
"Michel stp pour le 48, Michelllllllll, le 48!
Elle ruine sa culotte à chaque coup d'interphone la Réjeanne, jvouldis moa!

23 janvier 2006

My funeral, 6 feet Higher!


Contrairement à Mme Marcadet, je me lève chaque matin avec la certitude rassurante d’avoir accomplit un pas de plus vers cette étape importante qu’est la mort.

Je n’ai presque plus peur de la mort, au contraire, plus j’y pense, plus je la cotoie, plus elle me fascine, elle me questionne, elle m’aide à mieux vivre je jour présent, elle excuse ma naissance, les erreures du passé, comme une simili-promesse de rédemption!
N’allez point chercher de signification nécrophile, ce questionnement n’est pas naturel, je me l’impose quand il est plus facile de refouler l’idée de sa propre disparition.

Parler de ma mort ne réveille pas en moi de grandes angoisses, même si cela nous renvoit au plus intime et force à se découvrir et à (se)parler de soi-même (n’est ce pas Miss Marcadet!)

Je mourrai jeune et bêtement, j’ai toujours eu cette conviction!
Phantasme d’adolescent mal dans sa peau et incapable de se projeter plus loin que demain, qui cherche à attirer l’attention de papa et maman...etc! Peut être que j’en suis encore là, à 25 ans, mais peut-être pas!

En discutant sur un Chat avec Lionel, de la pluie et du beau temps et de cette toux chronique qui s’exprimait haut et fort en quintes spastiques de mes bronches via mes cordes vocales, j’étais assez surpris de le voir s’offusquer du ton léger avec lequel je parlais de ma propre mort.
J’avais eu la maladresse de lui dire entre autres:
“non, je ne me soigne pas, j’attend que ça passe, et si ça passe pas c’est pas bien grave, je crèverai la gueule ouverte, c’est pas très élégant, mais faut bien y passer!”
Je m’étais entendu répondre un truc du style:
“t’as pas honte pour un infirmier...blablabla.... et quand on est jeune comme toi...blablabla..... toute ces années à vivre..... blablabla”

C’est quand même surprenant, tant de résistance à simplement évoquer la possibilité de disparaitre, et assez évocateur à la fois!
Sans vouloir lui manquer de respect, Lionel est un peu plus âgé que moi, d’une quinzaine d’année je crois, je pensais naïvement, qu’il serait du même coup plus apte à entendre ce genre de choses, la maturité et l’expérience aidant.
En fait non; c’est dingue, quand on est “jeune” (et je le suis de moins en moins), on se doit de vivre pleinement et très longtemps, de profiter de ces belles années qui s’offrent à nous, et c’est très souvent nos aînés qui profèrent ce genre d’âneries, comme pour se venger d’être devenu si vieux, en nous en promettant autant sinon plus!

Je ne cherche pas à anticiper l’appel, loin de là, chaque chose en son temps, je cherche simplement à être prêt et serein lorque la mort arrivera.
Il existe à mon sens 2 expériences uniques dans une vie qu’il convient de ne pas rater: la naissance (si elle est râtée, ça se voit plus tard en général) dont on ne se rappelle pas par manque de conscience de soi (sauf Amélie Nothomb parce qu’elle est Belge et divinement folle) et le jour de la mort qui échappe à la plupart des mortels, parce qu’il n’ont pas su profiter du temps de la vie pour préparer cette étape, parce qu’ils se sont caché derrière des “tu as la vie devant toi” et des “ce n’est pas le moment de parler de ça”.

Pour ma part, je crois au contraire, qu’il est vital de s’y préparer au plus tôt, ne serait-ce que pour effacer cette angoisse! 2 expériences m’ont aidé à mûrir et m’aideront à mourrir:
mes 3 années d’études et mes 3 années d’exercice infirmier et toutes ces claques dans la tronche qui m’ont forgé l’âme, et la forgent encore....
Ce voyage initiatique en Inde, de place sainte en place sainte, où la mort cotoie la vie de si près, comme deux amants qui ne font qu’un.
L’atmosphère de Varanasi, à la croisée des corps défilant dans les ruelles, portés en chanson par leurs familles, et des ghats de crémation du Gange, passage obligé, promesse de Nirvana et d’une prochaine vie meilleure, qui sait?


C’est donc avec quasi-enthousiasme que je répond ici à la Blogochaine initiée par Ron, et arrivée jusqu’à moi via les stations GreyHound et Marcadet, et une si bonne occasion de parler de la mort, et d’assouvir tous ces phantasmes liés à ma propre disparition!

Tout d’abord pas de réanimation par pitié!
Je sais un peu de quoi je parle, je travaille en réanimation.
Pas d’acharnement thérapeutique, pas d’intubation, pas d’amine pressive, pas de dialyse, pas de chirurgie en urgences, pas de ventilation artificielle...etc, etc!
Vous seriez surpris de voir les moyens (souvent efficaces) que l’on peut mettre en oeuvre pour maintenir quelqu’un en vie, quand je dis “en vie”, je veux parler d’un pouls et d’une tension artérielle acceptables sur un Scope. Pour mieux se rendre compte, il faut se rapporter aux chiffres de % de survie à 2 ans, 5 ans (10 ans c’est en général inutile) et pour mieux se rendre compte encore, il faudrait pouvoir surtout constater dans quelles conditions se fait cette survie... Mais je ne veux pas paraître défaitiste, on en sauve et certains retrouve une vie normale, ou presque!

Ma mort sera annoncée très simplement dans “Libération”, non pas dans la rubrique nécrologique mais plutôt dans les “transports amoureux”, avec ces quelques mots: “il rêvait de trouver l’amour à chaque fois qu’il empruntait le métro, il trouva finalement la mort après avoir embrassé de trop près la rame n°1 entre Hôtel de Ville et St Paul, il est parti comme il a vécu, la bouche grande ouverte et pleine de Dragibus!”
C’est sobre, non?

Mes parents ne poseront aucun problème quant au caractère religieux de la cérémonie, il ne m’ont pas baptisé, il ne devraient pas être trop surpris de voir débarquer un moine bouddhiste!
J’aimerais qu’un moine d’origine tibetaine récite des mantras en sanscrit sur un fond musical tibétain, un peu lourd, un peu grave, c’est pour donner un côté solennel!


Je serai bien entendu incinéré, j’ai toujours détesté l’idée de me décomposer lentement sous la terre et aussi qu’on déplace mon caveau dans 50 ans parce que personne n’aura pensé à renouvellé la conscession et qu’il faut bien faire de la place!
Mes cendres seront réparties en 2 urnes différentes (non 3!).
La première partie de mes cendres devra être déversée dans le Gange à Varanasi, par mon amoureux (je ne désespère pas), à défaut par François avec qui j’ai découvert l’Inde et parce qu’il y retourne tous les ans, c’est plus pratique! Il devra ensuite acheter une barque de fleurs à un enfant des rues, et en faire l’offrande au fleuve, et faire les voeux au moment où il allumera la mèche d’une vie meilleure pour moi et que je me réincarne en popstar, à défaut tout sauf un chien indien (c’est pas une vie)!
La 2e partie sera confiée à mon père, qui les déversera du haut d’un phare (c’est sa passion du moment, bizarrement phalique comme symbole) dans l’atlantique, océan qui m’a vu naître.
La dernière partie sera dispercée sur Brokeback Mountain, par Mme Marcadet, rien que pour la faire chier et parce que ce film me hante depuis 3 jours.


La cérémonie aura lieu dans la maison familliale, en Charente Maritime, ceux qui m’aiment prendront le train, il y aura la famille et les amis proches, mais j’aimerais que les gens que je n’aime pas, et ceux qui me détestent, soient prévenus aussi, certains se réjouiront sûrement, d‘autres seront pris de regrets!
Ma soeur se chargera de toute l’organisation, elle est imbattable pour organiser, et puis maîtriser c’est réussir, maîtriser aide à ne pas craquer!
Ma mère restera inconsolable dans les bras de mon petit frêre, qui s’eclipsera quelques minutes plus tard pour fumer un joint hors champ, ça calme et l’aide à réflechir! Il se souviendra un sourire en coin de toutes ces conneries et de toutes ces confessions entre 2 verres et 2 cigarettes!
Mon père restera interdit et digne!

J’exige que certaines personnes fassent un petit discours: Mes 2 fées (Mme M. et Joan C.) qui seront complètement pétée au Côte du Rhône, Estelle parce qu’elle me connait par coeur et parce que ce jour là elle sera plus magnifique que jamais! Mon père, parce qu’il ecrit très bien, et que pour l’occasion il devra trouver les mots justes et peut être exprimer un semblant de sentiments!
Il apprendra au passage l’existence de mon blog, par ma soeur qui en lira les meilleurs passages.... il finira par décourvrir qui je suis, et me consacrera finalement un cahier post-mortem avec tous mes posts en copie (mon père est un spécialiste des cahiers, relatant de façon exhaustive les exploits sportifs de ses enfants à grands renforts de coupures de presse, de stats et de commentaires perso!).

Pour la musique, on jouera “Beautiful Freak” de Eels pour rappeler à quel point j’étais monstrueusement beau, ou l’inverse.
Viendra ensuite l’ “Hallelujah” de jeff Buckley, pour les frissons que cette chanson m’a toujours procuré.
Enfin, on passera “All is full of love” de Björk avec sa chorale Inuit.
On passera aussi en deuxième partie de soirée “Trouble” de Coldplay, “Karma Police” de Radiohead, et “Je ne regrette rien” de Piaf!

Pour les fleurs, je ne veux voir que des oeillets indiens oranges, en colliers, en paniers, en offrandes....

On boira du vin rouge et du champagne en se remémorant des vieux souvenirs, on regardera des photos et les vieux albums de ma mère, certains squatteront le buffet, comme dans les enterrements US.
Ma Grand mère, toujours là, décompensera son diabète ce jour là d’ailleurs...

Tous mes biens iront à mon petit frêre, Estelle viendra pré-trier les photos, Mme Marcadet et Mr Bellettes supprimeront tous les résidus de documents pornos dans mon ordi (il y en a peu, il n’y en a même jamais eu), on supprimera mes écrits et mes correspondances (plusieurs boites à chaussures).
Cette année là Emmaüs recevra une dotation assez exceptionnelle!

On se souviendra de moi en tant que Dragibus pendant quelques mois, en tant qu’ami encore quelques années, en tant que frêre et fils jusqu’à ce que leur tour arrive.... et puis on m’oubliera bien naturellement!

21 janvier 2006

And falling in love again....


Pourquoi suis-je allé voir Brokeback mountain?
Un film de pd, un "western gay" comme le scande la presse haut et fort! Certainement.

j'ai détesté ce film, il n'a suscité en moi que de la haine, c'est dire en somme si j'avoue l'avoir adoré.
C'est quoi cette haine, si ce n'est l'expression d'un amour tant contrarié, c'est quoi ce sentiment bizarre qui me retourne les tripes, qui me rappelle que sans amour je ne suis que la moitié de moi même.
J'avais pourtant tout fait, depuis le temps, pour me vacciner de l'amour, fuyant à grandes brasses tous ces océans de mièvreries sentimentales qui nous entourent... Finalement j'échoue à nouveau sur cette île, perdue au loin, à grands coups d'écume dans la gueule!

C'est quoi ces 2 pauvres cowboys paumés, qui gardent des moutons au milieu de nulle part, pas fouttus d'éviter de se toucher sous la tente, après une cuite au whiski.
Ah, pour sûr, si Ang Lee nous avait fait un film avec une vraie pochtronne, au hazard... Catherine Deuneuve, même après une caisse de Jack D. 12 ans d'âge, elle risquait pas de virer sa cutie si facilement....

Non, non, au lieu de ça, il nous montre 2 petites pédales, qui fument des blondes (pas des gitanes maïs) à défaut de se les taper...et ça marche, et ça marche encore sur moi, quelle tâche!

Ca fonctionne, parce que ça me rappelle l'amour de mes phantasmes, cet amour que je cherche et que je n'ai pourtant jamais eu, impérieux, irréprécible, irréversible et impossible.
Ce malaise profond, celui qui décontenance, qui fout en rogne, qui vous transforme subitement en cet autre que l'on cache bien loin au fond de soi et avec tant d'efforts....
Et il nous le montre, cet amour si bandant, avec tous ses aspects qui nous paralysent entre rejet et dépendance.
Pendant plus de 2h, on aura droit à tout avec Heath et Jake: les rapports de force, la soumission, la fusion, la violence, les jeux, la frustration, le déni, le désespoir, les "je t'aime, moi non plus", les embrassades viriles, les "plaque toi là, tu vas y avoir droit" suivis de grands moments de passivité soumise, l'acceptation, la séparation, les larmes que l'on retient devant lui, celles qu'on deverse en cachette, l'anorexie amoureuse, la boulimie du désespoir (le plus souvent en alcool et cigarettes), le mal au bide quand il s'en va.... la peur de demain, celle du regard des autres, les projets déçus, la nostalgie de celui qui est parti, les regrets qui n'en finiront plus, les souvenirs quand il ne reste plus que ça....


J'suis tellement en colère après ce film, qu'il ne m'a même pas fait pleurer, et dieu sait que je chialouse pour un rien (on m'appelle Niagara Falls chez UGC)....
Il m'a foutu les boules, simplement parce qu'il m'a rappelé pourquoi c'est si beau 2 hommes amoureux, parce qu'il m'a fait comprendre aussi qu'un amour impossible, c'est mieux que pas d'amour du tout. il est là le véritable secret de Brokeback Mountain!

Je le hais donc je le l'aime!

20 janvier 2006

J'ai signé, et vous?

Mouton ou pas, je signe, et vous?


Signez et soyez solidaires de Garfield!
Pour mieux comprendre lire Grey, Kozlika et Lecapitan par exemple!
pour voter c'est ici!

17 janvier 2006

....En 2006....j'hésite!

Juste une question de look!
J'hésite et c'est forcément essentiel.... Quel style?
Rockeur dandy-Pop-bourgeois ou bien Butch-punk and trashy!

Je dois dire que que je suis assez séduit (lire: j'ai la chatte à l'agonie) par Julian Casablancas et Nick Valensi des Strokes..... J'ai toujours su que j'avais l'étoffe d'une pop-star! Plus Classe, tu meurs... plus bourgeois, c'est difficile!

Et puis, j'ai vu Jarhead avant hier, film fort pertinant puisqu'il montre Jake Gyllenhall à moitié à poil, la moitié du temps.... Mais la boule à zéro comme l'ensemble de ses petits camarades benets....

Et même si Jake n'est pas comme les autres, puisqu'au début il lit Albert Camus (dans les chiottes), je péfère renoncer...
J'ai déjà l'air cruche, le look Butch à la "jarhead" risquerait d'amplifier le phénomène dit de la "gourdasse"...
(NB: Sha, ça te va très très bien à toi!!!!! Tu as toujours la classe!)

Cette année, je serai "Strokes" like. Qu'on apporte ma guitare!!!!

16 janvier 2006

La vie de banlieue (Part. 1): frangipane drama queen for tragic Kingdom


Tout compte fait (sauf bancaire) ce week-end parisien n'était pas seulement placé sous le signe de la frénésie soldesque, mais bel et bien également sous les sombres hospices de la banlieue.

Je dois dire que j'ai fait fort pour débuter 2006, 2 incursions en banlieue sur 4 jours de présence à Paris, c'est déjà mieux que sarkosaï, et sans souçaille! J'devrais d'ailleurs les comptabiliser, comme sarko, ça peut faire bien dans un débat politique:
"Oui, monsieur, je suis allé 2 fois en banyeue moi cette année, parfaitement!"
Bon, de là à passer mes week-ends rhône-alpins à Vaulx en velin ou à Venissieux, faut pas pousser!

Je participais dimanche à ma première rencontre avec d'autres bloggers, disons avec des gens que je connais virtuellement depuis que j'ai commencé ce blog.

Heureux qui comme nous 3 (Miss Grey, Miss Marcadet et moi-même), après un long voyage (en RER), arrivâmes sains et saufs à Ivry sur Seine, in the foggy suburbs, la zone grise pour reprendre l'expression consacrée de Grey.
Un ciel gris, des rues peu fréquentées et un peu tristounettes mais la perspective de passer un agréable après-midi, invités que nous étions à déguster une galette des rois chez Monseigneur Lecapitan.

Je dois avouer que j'étais un peu intimidé, il s'agissait aussi pour moi de faire bonne impression auprès de ces éventuels lecteurs en devenir; venir, voir et conquerir de nouveau territoires....à Ivry sur Seine, et oui!
Quoi? nonnnnn, j'suis pas interessé, suis pas comme ça Moa, Mamselle. c'est aussi et avant tout le plaisir de rencontrer de nouvelles personnes et d'échanger.... (des numéros de tel à défaut d'autre chose); et puis avec une terrasse pareille, vaut mieux se tenir en position sur les startings blocs (le cul en l'air pour ceux qui ne suivent pas le sport) pour les BBQ de la saison printemps/été.
Bref, Je devrais ajouter que j'aurais largement pu tomber pire, pour une première rencontre, invité chez Mr Lecapitan himself, qui est, rappelons le, à la gastronomie (lire: French cuisine) ce que Dior et Coco Chanel furent à la couture, les frêres Lumières et Renoir au cinéma: un Maître! (quoi, j'en fait trop??? nonnn).

Nous arrivâmes, disais-je, le pas léger (sauf Grey qui transportait jalousement les 3 bouteilles de Champagnes de réserve dans son caba du MOMA of NYC), accueillis tout en sourires par nos hôtes, Lecapitan et son Jul, beaux culs, belles gueules, humour et rires, invités fort agréables (nous étions là!), ambiance bon enfant et mets aussi simples que délicieux....
Que dire de plus, si ce n'est qu'après 2 coupes de Champ, je me sentais déjà beaucoup plus à mon aise, et que nous avons passé un bon moment, à Ivry sur Seine, il faut bien l'avouer.

Je sais, je sais, vous attendez que je balance, que je casse un peu de sucre à droite (il y en a) et à gauche (aussi), mais non, je n'en ferai rien. J'ai ouï dire, qui plus est, qu'il y a eu quelques antécédants en la matière, un individu maladroit qui s'etait risqué à ce petit jeu là, et dont on a jamais plus entendu parlé dans toute la blogosphère, je me tais donc, loi du silence oblige!
(pour plus de renseignements venir me consulter en privé).
Je n'ai malheureusement pas obtenu la fève, seul élément facheux, mais comme il y a longtemps que je me suis autoproclamé Reine des Gourdasses, c'est pas bien grave!


Vers 19h, une fois la dernière goutte de Chanpagne éclusée, nous prirent congès de nos hôtes, après moults remerciements, et nous repartîmes, le pas déjà un peu plus aléatoire et fébrile (je parle essentiellement pour moi, spécialiste du zig zag) mais avec une impression de légéreté décuplée, vivent les bulles!

Re-RER, pour traverser la zone grise en sens inverse et retrouver Paris, et précisément la folle dimension du marais (oooops j'avais écrit maris....ça m'travaille) où nous avions rdv avec Batwoman (pomme-k) un ami parisien connu à Lyon....
L'air du centre ville nous revigora éfficacement, alvéoles collabées en 1/4 de sec. et plèvre recollée en 2 fois moins de temps.....Inspiration......Expiration..... hummm....Le bon air frais, enfin on se sent chez soi, même quand on est lyonnais!

Et on enchaîne, pas de temps à perdre: apéro à l'Okawa, 1 puis 2; dîner au Gai Moulin, 1 seul mais arrosé comme il faut, et un dernier pour la route à l'Okawa, bon allez ok, 2 pour la route!

Il existe un moment dans ce genre de soirée, où on ne répond plus vraiment de rien; on est toujours conscient ou presque, le train s'emble continuer d'avancer mais on se demande tout de même s'il reste quelqu'un au volant???? Le doute s'installe,..., progressivement.
C'est en général, à peu près au même moment qu'il devient absolument impossible de comptabiliser le nombre de conneries, plus ou moins scato mais toujours assez "bite, couilles, nichons", débitées à la minute.... surtout celles qui sortent de la bouche de Mme Marcadet, c'est comme les surplus pendant les soldes, on sait pas bien d'où ça sort (ni de quand ça date???).

Ensuite, vient le coup de barre, on s'extirpe de la chaise, rampe vers l'extérieur, si possible à l'inssu du tenancier sauf que Mdame Marcadet elle est un peu bruyante et trop lente, et en plus elle évite pas les obstacles évidents comme une table ou une chaise....ou encore les clients, elle essaie toujours de leur monter dessus...sans cuccès; au final, on paie!


Batwoman a bien tenté de nous traîner au Red bar si je me souviens bien, mais vu l'état, on aurait certainement rebaptisé l'endroit le "raide bar....là où on les enterre...les cadavres".
On chope finalement un taco (en propulsant Mme Marcadet sur le capot, c'est toujours efficace) et hop, en voiture Simone, direction marcadet!

Miss Marcadet, toujours logorrhéique, continuait de balancer vane sur vane, déclanchant un concours de gloussement entre le chauffeur (bon public) et moi-même (ivre mort) bien décidée qu'elle était à simuler une gastro pour faire sauter un jour de poulaillé, en ces temps de grippe aviaire, c'est plus sûr!
Arrivé à destination, Jo, le taxi, décidément fort sympathique (fait rare) nous demande bien gentillement 8 euros 50 pour la course:
"- ça fera 8€50 messieurs svp???"
Je me précipite avec un billet de 10€ en répondant:
"- Mesdemoisselles, et de rien gardez tout" (j'adore dire ça!!!)
Je sors de la voiture et il m'interpelle:
"euh jeune homme....vous oubliez vot'copain là...."
"ah, merde, oui merci bien"
J'attrape Miss Marcadet par la culotte, moi qui pensais m'en débarasser ni vu ni connu, un échec causé par la simple grandeur d'âme d'un chauffeur de taco..... La gentillesse perdra notre civilisation, j'vous l'dit, moa!

Enfin, après avoir trainé Miss M. par les cheveux en traversant la place Ornano, puis dans l'ascensseur, nous nous écroulons tous les 2 par terre, dernières clopes et 2 grands verres d'eau pour faire passer nos Stilnox (Quoi Pharmacodépendant, j'vous pose des questions moi???? toute suite les grands mots, pfffff) et refaire le monde une dernière fois, du genre:

"- (moi) non, franchement, sympa ce chauffeur de taxi, non?
- ouais trop cool!"
......un ange passe.....
"- (moi)non, mais t'as super bien fait d'acheté ce pti pull en soldes, il te va trop bien, avec ce pti t-shirt rose, t'es superbe!
- ouais, toi ça te grossi un peu le jaune non, et ça te fait un teint de cirrhotique, tu devrais arrêter de boire!
- (moi)Connasse!!!!
- c'est pour les chveux, radasse, on peut m'suivre à la trace jusquà la rue Marcadet avec c'que tu m'as arraché!
- (moi)ouais, c'est con, à ton âge ça repoussera plus jamais, au moins tu pourras enfin t'inscrire au fan club de Sinnead O'Connor!"

....un 2e ange passe.... sglurp, sglurp..... Stilnox avalé!

"- (moi) tu sais quoi?
- non?
- (moi) j'trouve quand même qu'on évolue bien non???
- ouais, t'as raison, on s'bonifie, on est formidable!!
- (moi)ouais surtout toi chouchou!
- non, toi chéri, j't'adore, t'es magnifique!!
- (moi) non, j't'assure, c'est toi la meilleure...
- Bon d'accord! allez on s'pieute, bonne nuit... et bon stilnox
- (moi)bonne nuit chouchoune

5 min plus tard:
"- (moi): Rrrrrrrrr Rrrrrrr Rrrrrr
- (Miss M.): Zzzzzz Zzzzzzz Zzzzzz
- (Max le chat): Ccccccc Ccccccc Cccccc (oui il a un ronflement atypique, mère castratrice!)


4 à 5 heures plus tard, madame Marcadet s'extirpait de son lit, fraiche comme un gardon, jeune et jolie, déjà coiffée, sentant encore bon la rosée(tte) matinale (de chez Fior, merci Raymond Queneau) pour se rendre avec l'enthousiasme du premier jour, accomplir son sacerdos quotidien, pour l'amour du savoir et la connaissance des sciences.....

Bienqu'absent à ce moment précis, je sais qu'elle arriva avec au moins 5 min de retard, en perdit 15 de plus à en expliquer la raison, putain de RATP, à la secrétaire, et commença son cours un café à la main, avec le sourire figé (merci l'botox) d'une jouvencelle après sa première extase par une tirade magnifique et triomphante:


"Salut les Connasses, j'vous préviens, suis pas d'humeur, alors vous vous sortez les doigts du cul pour ouvrir, dans le bon sens cette fois Odeline, vot' bouquin d'Bioch, page..... euh.... comme la dernière fois, vous avez 45 min pour me faire les 5 premiers exercices et dans le silence le plus complet" ( ça m'laissera le temps de ronquer un peu).
"c'est bon, pas d'questions,.... Paquita, si j'tentends fricoter avec le pti kevin, c'est direct chez l'dirlo, c'est bien comprendo dans ta ptite tete.... allez, GO!

Simplement une vie ordinaire, en banlieue, à paris ou à Lyon....

14 janvier 2006

...et solder les comptes pour 2005...


Au réveil, non loin de la rue Marcadet....
Petite interlude parisienne, one more time, mais pour la première fois en 2006, et un maître mot: SOLDES, soldes, soldes, mais putain elles sont où les soldes...
Quand on a pas accès aux soldes presses, on peut se retrouver un peu dégoûté devant la frilosité des soldeurs en première semaine...ahhhh, ils n'se foulent pas une cheville ces crevards, faut les chercher les 40 et 50%.... même quand on est un bourgeoise lyonnaise en devenir mais ruinée, c'est toujours bon à prendre!!!!
Bref, une journée à écumer les boutiques surchauffées et blindées, entre les Halles et la rue Etienne Marcelle, bravant en contraste le froid atmosphérique et risquant le choc thermique entre 2 étapes d'achats compulsifs mais jouissifs...
Et s'écrouler en fin de journée sur le canapé de Mme Marcadet, un verre de côté du rhône dans une main, une cigarette se consumant seule dans l'autre, non sans avoir auparavant réessayé dans un état extatique l'intégralité de nos achats; il suffit parfois de petits rien, n'est ce pas?

Autant solder du même coup tous les comptes de 2005, d'autant plus que je promets depuis belle lurette à Sha de publier à mon tour la liste de mon top 20 des films vus en 2005!
Quelques statistique: j'ai eu la chance de voir 48 films en 2005, soit une dizaine de plus que l'année précèdante, allant contre les statistiques nationnales qui enregistrent en 2005 une baisse considérable de la fréquentation des salles obscures par rapport à 2004!
Je reste loin de la centaine de films vus et plus ou moins approuvés par mon maître en la matière Sha, mais suffisemment pour en faire un petit classement, même si je dois avoué avoir manqué de grands films comme "Mysterious Skin" de Gregg Araki....

Nevermind, and the winners are:
  1. Va, vis et deviens de Radu Mihaileanu;
  2. Tu marcheras sur l'eau de Eytan Fox;
  3. Le temps qui reste de François Ozon;
  4. De battre mon coeur s'est arrêté de Jacques Audiard;
  5. Moi, toi et tous les autres de Miranda July;
  6. Mar Adentro de Alejandro Amenabar;
  7. Les poupées russes de Cédric Klapish;
  8. Broken Flowers de Jim Jarmush;
  9. Sin City de Robert Rodriguez et frank Miller;
  10. I heart Huckabees de David O. Russell;
  11. Le crime farpait de alex de la Iglesia;
  12. Palais Royal de valérie Lemercier;
  13. Garden State de Zach Brach;
  14. Sideways de Alexander Payne;
  15. Camera Kids de Zana Briski et Ross Kauffman;
  16. Match Point de Woody Allen;
  17. Walace et Gromit, le mystère du lapin garou de Nick Park et steve Box;
  18. Papa de Maurice Barthélémy, à égalité avec L'été où j'ai grandi de Gabriel Salvatores;
  19. Gabrielle de Patrice Chéreau;
  20. A corps perdu de Sergio Castellito, à égalité avec The Jacket de John Maybury.
Voilà pour le cinéma, je crois avoir relativement bien rentabilisé ma carte UGC en 2005, record à battre pour 2006!

Pour la musique, certainement pas de classement mais plutôt une liste de la dizaine d'albums qui m'ont accompagnés tout au long de l'année 2005, sortis la même année mais aussi avant:

  • I'm a bird now de Antony and the johnsons;
  • Takk... de Sigur Ross;
  • Cripple Crow de devendra Bahnhart;
  • Expressway de Troubemakers;
  • Want two de Rufus Wainwright;
  • Let it die de Feist;
  • Acapulco de La position du tireur coucher;
  • Funeral de Arcade Fire;
  • Emilie Simon
  • Grace de Jeff Buckley (encore et toujours)
  • Radiohead (tout malgré un revival de Ok Computer cette année...)
  • Edith Piaf, l'hymne à l'amour en mention spéciale et en souvenir de cette brève romance américaine...
  • Etc.... j'en oublie parmis les classique (Massive attack, Portishead, garbage et surtout Bjök...)
Voilà, fini 2005, et je ne parlerai pas du bilan sexuel et amoureux, 1 de perdu et 10000 de retrouvés avec même un travail poussé dans la promotion de légalité des chances, j'suis allé jusqu'au dernier étage de l'ascensseur social, mais ça c'est une autre histoire....
A nous 2006, l'année du pénis et de toutes les envies....Et pour ceux que ça interesse, des nouvelles de l'inconnu aux dragibus dans le prochain post...Ayééééééé!

Come back to the sales now.....the show must go on.....

12 janvier 2006

And the winner is....

Un long silence plein d'anxiété pour tous les participants ici réunis...
Il aura fallu que je me retire (une fois n'est pas coutume) pour délibérer à tête reposée (l'excuse de la migraine, oui j'ai droit) et désigner enfin un gagnant en même temps qu'un slogan;...

En fait ils sont plusieurs, car plusieurs propositions ont eu un franc succès:


2006, année du pénis !

Je sais que cela peut paraitre basic et simple, mais si l'idée plait c'est qu'elle est assez universelle, elle rassemble les êtres dans une communion jouissive pour 2006!


Mais je dois bien préciser que les slogans suivant ont eu un franc succès, ils sont donc des winners aussi:

2006, j'me défrise au babyliss !
2006, vomis pas quand tu pisses !

2006, année de la saucisse !
en écho au pénis je suppose donc je la note aussi.

Personnellement, j'étais très fan de: 2006, j'mexplose Anubis! mais ça n'a pas suivi;....;

Voilà on a un thème pour 2006, y'a plus qu'à s'lâcher sur la saucisse maintenant, on a le droit.... vous m'avez compris. Et Bonne année 2006 une fois de plus!


04 janvier 2006

...et découvrir qui est l'inconnu(e) aux Dragibus?


Il ne s'agirait surtout pas de stagner, on est en 2006 bordel, il faut qu'ça bouge!
Une journée que j'ai voulu bien chargée, enfin disons à demi chargée si on considère que je me suis levé à 12h30 environ.
Je crois que mon horloge biologique a pris un sérieux coup dans l'coucou lors du passage d'une année à l'autre, c'est p'tet à cause de cette fameuse seconde qu'on a gagné à 1h du mat' histoire de se recadrer sur l'heure solaire ou un truc dans le genre! Bref, je ne dors plus qu'entre 6h du matin et 12h, un peu agaçant et potentiellement génant!

J'ai donc décidé de conter ma journée à rebours, dans l'espoir d'exorciser ce phénomène cosmique, en cas d'échec il me restera toujours mon pendule!

Ma journée se termine par des courses au casino garibaldi, quelle belle façon de conclure une journée quand on sait ce que ça comporte de transporter 76 euros de courses dans le metro puis dans le vieux Lyon.
Sachant que j'ai utiliser 2 bons de réduction à 30 cents d'euros sur les soupes royco (grande premiere pour moi les bons de réduction...) et que comme d'habitude j'ai acheté 2 grands sacs casino à 20 cents chacun pour transporter mes courses, à combien s'élève l'économie réelle de mon panier???? Je laisse aux matheux le soin de faire le calcul....
Moi je dirais: NADA! comme d'hab!

Un peu avant ce moment pénible, je sirotais 2 bières blanches au bistro de la pêcherie avec un nouvel ami blogger que je ne citerais pas, tant j'ai été impressionné par les moyens techniques (proche de ceux du Mossad) que son mari est capable d'employer pour vérifier l'emploi du temps de son cher et tendre.... Peut-être pourrais-je révéler son identité plus tard s'il me le permet, c'est dommage j'aimerais bien faire de la pub pour son blog (cherchez bien, il est dans les liens).
Peut-être est-ce pourtant là, l'acte de naissance d'un simili cérémonial de rencontre de (pd)blogger sur le modèle parisien, car c'est bien connu, la tendance vient de Paris chéri!

Un moment fort agréable qui avait commencé un peu plus tôt, à 15h25 (donc 15h30 pour moi) au CNP Terreaux pour le visionnage de "Mary" de Ferrara.... Pile poil pour le début du film, malgré mon retard et un parcours cahotique pour trouver une place dans le noir de cette salle à l'architecture plus qu'originale (Attention à la colonne en pierr.....trop tard!).


Un film fort, une interprétation impeccable de Forest Whitaker que j'avais déjà beaucoup apprécié chez Jarmush et qui ne cesse de me bluffer depuis, et que dire de Juliette Binoche si ce n'est qu'avec 3 fois rien elle crève l'écran et tout ce(ceux) qu'il y a devant, derrière, autour.... elle est là même quand on ne la voit pas, elle est presque en nous comme la foi de Marie-Madeleine dont elle est la meilleure incarnation!
Un bon début ciné pour 2006 en tout cas!

Le lever s'est donc effectué à 12h30, déjà mal au crâne, je décide de mettre de la musique tout de suite, je lance ce bon vieux mac et l'iTunes qui va avec, la journée commence à l'efferalgan et au son de "Funeral" d'Arcade Fire, tellement un evidence musicale que je me demande encore comment j'ai fait pour vivre aussi longtemps sans ça.... Mon pti Pierrot m'en avait déjà parlé mais il avait fallu attendre que je le vois en tête de liste chez FreakyDoll pour me jeter dessus à la Fnac....

Jolie pochette de disque en plus, tellement jolie et cartonnée que je l'ai déjà destroyée en voulant y ranger le disque.... je grogne à 12h30, je me retourne et marche dans le carton de mon appareil photo numérique qui jonche le sol depuis son achat il y a 1 mois....
Nouvelle évidence: il va falloir que je range cette chambre!

Entre la prise de décision et la mise en application, il y a toujours un certain laps de temps chez moi, et une autre priorité avant le ciné: trouver l'inconnu au Dragibus (lire là)!
Aux grands maux, les grands moyens.... je sors la grosse artillerie, (non pas celle-ci Mme Marcadet) un traitement de texte et mon imprimante....et je retapisse en partie le Quai Fulchiron, ses horodateurs et ses goutières.


Vous apprécierez l'importance des moyens mis en oeuvre!
Moins glamour et à moindre échelle que les transports amoureux ou autres messages personnels dans Libé, mais pas forcément moins efficace, la méthode a fait ses preuves dans Le fabuleux destin d'Amélie Poulain, un documentaire sur l'amour et l'art d'être heureux si vous l'avez manqué.


Et me voici à coller des tracts d'espoir, on pourra pas dire que je serais resté là à ne rien faire, en 2006, je provoque mon destin et j'utilise l'espace public, ça tombe bien y'a pas d'election cette année!
J'attend toujours une réponse sur dragibusdragibus@mac.com

Pendant ce temps là, les propositions pour le slogan 2006 vont bon train, les diverses propositions de Mme marcadet et de Sha remportent déjà un franc succès, ainsi que "2006 année du pénis" qui semble convenir à un maximum de gens, tous poêtes comme moi, faut-il le préciser?

03 janvier 2006

2006....année d.....


Alors je vois que les propositions fusent.... petit récapitulatif, on arretera les votes le 6 ou le 10 en fonction du nombre de voix pour chacune des propositions....

2006, pour avoir une bonne saucisse! de Lionel;

2006, année de la saucisse! par Lecapitan;

Le calice de mes délices sera pour 2006, par Ste;

2006 année des délices... 2006 année du pastis... 2006 la chatte de Clarisse... 2006 vomis pas quand tu pisses... 2006 appelez la poliiiiiiice :) tout ça de Sha;

En 2006 ? Ta chatte, Maurice ! En 2006, je m'défrise au Babylis ? En 2006, je m'explose Anubis (tiens, j'ai le chevron 7 enclenché...) ? De Mme Marcadet

2006 sans syphilis, par joan C.;

et mon "2006, année du clitoris" (Dragibus);

Rélechissez, votez, éliminez le maillon faible et définissez le slogan pour 2006!

02 janvier 2006

A Love Potatoe and a Happy New Year....


Pour commencez, Je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne année 2006, seulement le 2 janvier, mais j'ai toujours été un eu lent!
Cela dit, je reste un peu dans l'espectative, on a toujours pas de slogan pour 2006!

Avec Mr belettes puis Mme marcadet, je me souviens avoir convenu en 2004, que " 2004, année de la chatte"..... c'est d'ailleurs un peu de là aussi qu'est né le "Ta chatte Martine!" de Mme Marcadet, une déclinaison du "Rébecca, ta chatte!" de Mr Belettes....

bref, c'est au 31 décembre 2005 que je m'aperçoit avec stupeur que 2005 n'a pas eu son slogan, 2005 année de rien finalement, et me voilà face à une évidence tel Einstein devant sa théorie de la relativité (oui, oui, à ma mesure, pas la peine d'en rajouter!): c'est bien sûr, voilà pourquoi 2005 a été une année de merde, une année pourrie, une année pour pas grand chose ou presque!

Alors, c'est une urgence vitale, je vous en conjure, il faut trouver un SLOGAN POUR 2006!
Je lance donc un appel à la blogosphere et j'attend vos propositions, 2006 ne doit pas être pourrite, 2006 aura sa devise.... (bon, je fais ce que je peux avec les rimes)

Moi, j'ai un peu de mal, mais le 1er, peu après minuit, alors qu'on était fin pétés, je ne sais plus qui de Mr Belettes, Mamour, ou moi même, mais quelqu'un a proposé "2006, année du clitoris", et je trouve vraiment pas ça terrible (je crois que c'était une idée de moi, si c'est l'année du clito, va falloir changer de sexe où on va se faire chier!!!).

Enfin, je sais pas comment s'est passé votre reveillon, et je ne demande qu'à savoir, mais le mien a été un peu délirant.
Tout a commencé vers 18h, j'étais allé faire du sport et quelques courses pour la soirée, quand je tombe en rentrant à la maison sur le mari de Mr Belettes en détresse respiratoire aigue... ça tombe bien c'est la spécialité de la maison (enfin de ma réa!)
"Mais keske tu fais, ça va pas??"
"j'essaie de gonfler 100 ballons, d'ailleurs si tu pouvais m'aider!"

Hum la bonne idée à la Mr Belettes, des ballons de baudruche pour le 31, sans rien d'autre que nos poumons pour les gonfler (sa meilleure idée étant d'y avoir collé son mari et de s'être absenté un moment)....

"Mouais, mouais, j'arrive, 2 secondes je pose mes affaires!"
30 minutes plus tard (il faut au moins tout ça pour poser mes affaires), je débarque dans le salon pour donner un coup de souffle, je ne pouvais pas le laisser comme ça, et au final on s'y est tous mis et j'ai doublé ma capacité pulmonaire de façon impressionante.... avant d'aller fumer une cigarette libératrice, mais jouissive!


Au final, c'était une excellente idée, on s'est bien amusé à batifoller dans les ballons, on s'est éclaté à prendre des photos plutôt sympatoches, et à tout faire péter au fur et à mesure....
Faut préciser, qu'à 21h30, on avait déjà un sérieux coup dans l'aile avec Mr Belettes, pour ne pas dire dans le nez.... on avait fini le vin et comme il nous paraissait un peu tôt pour le champagne, on s'est tapé des cocktails zarbi avec les restes d'alcools du mini-bar.... genre pastis-curasso-et je ne préfere pas savoir quoi d'autre...etc, etc!


A 23h15, on fait péter le champagne, les ballons et la musique de plus en plus fort.... à minuit -10 min, on sprinte jusqu'au café Möde, à 5 min de chez nous et où bosse Mamour, une copine de Mr Belettes.... on avait chacun 3 ou 4 ballons avec nous!
A minuit on balance nos ballons à la foule du café Möde et on fait péter à nouveau le champagne....

Vers 4h, je rentre chez moi sans mes clefs, génial!!!!!
Mr Belettes, rentré peu avant moi, m'ouvre la porte heureusement.....
A 4h30, je passe un sale moment en tête à tête avec mes chiottes!

Alors dans ce cas précis, j'aimerais qu'on m'éclaire d'une chose ou 2!
Est-ce qu'on considère que je termine très mal 2005, ou au contraire que 2006 s'anonce mal! vomir en fin de soirée du nouvel an?????
Moi je préfère voter pour la 1ere solution, 2006 sera fantastique....et j'ai des preuves!

Tout d'abord, la patate de l'amour..... trouvée par hazard par Mr belettes dans nos filets de pomme de terre! Je pense que si on la laisse germer pour la planter on obtiendra plein de Love-potatoes avec lesquelles on pourra faire des filtres d'amour. NON, je n'ai rien fumé!


Ensuite, ma copine Virginie a décrété que 2006, serait une année de légèreté et de frivolité, j'ai adhéré tout de suite à l'idée.

Après tout en 2005, j'ai plaqué un mari, je n'en ai pas retrouvé!
J'ai tout fait pourtant, j'ai même changé de continent...
Je me suis tapé un italien, deux espagnols, un mexicain, un américain (de Buffalo en plus), un russe, pas d'allemand (tiens bizarre), des blacks, des blancs et des beurs, des lyonnais, des nordistes, des sudistes, dans des saunas, sur des plages, dans des boites, des bars, des backrooms, des chiottes, mon club de sport, mon lit, des lits inconnus... j'en passe et des meilleurs.
Je suis tombé amoureux 100 fois au moins, toujours quand c'était impossible, j'ai fuit beaucoup surtout quand ça paraissait possible, j'ai espéré, j'ai ri souvent, j'ai pleuré tout autant!

J'ai perdu du temps, j'en ai beaucoup gaspillé, de l'argent aussi, de l'energie et des envies... j'ai voyagé un peu, j'ai parlé beaucoup, j'ai parfois parlé trop, d'autres fois à tort et à travers, avec ma mère enfin j'ai parlé aussi!
Et puis j'ai continé à parler en débutant ce blog, et je ne suis pas prêt d'arrêter, vu que je suis logorrhéique....

Pour finir, il le faut après tout ça, je crois que 2006 va être une bonne année, j'la sens bien depuis cette papillotte Revillon, goulottée pendant une pause clope au travail.
Un proverbe chinois (et c'est encore ce qu'ils ont fait de moins pire avec le boullier les chinois) qui disait:
"Ne craigniez pas d'être lent, craigniez seulement d'être à l'arrêt".
Ceux qui me connaissent un peu savent comme moi à quel point cela me correspond bien, non?