17 août 2008

Sur abonnement seulement


Moi aussi, je passe juste pour arroser les plantes et vous montrer mon magazine préféré.
Signé : Péné

30 juillet 2008

En vogue

Allo... allo... Tata Suzanne's speaking !

Je viens faire le ménage...

Et j'en profite, étant entendu que personne ne m'en voudra (personne, hein ?!), pour poster un clin d'oeil à qui de droit (et poster un clin d'oeil, c'est pas facile... essayez, pour voir !)

Depuis quelques jours, à chaque fois que je passe devant cette couv' du Nouvel Obs, je m'homère (attention, méchant jeu de mot...)



Bientôt, le retour...

02 juin 2008

The End

Parce que les dragibus sont ronds, ils roulent et roulent, c'est le problème avec les sphères!
Parce que les dragibus sont sucrés, ils induisent des dépendances à court terme, quand on en mange un, il nous en faut un autre et un autre et un autre...

L'histoire de se blog en somme, une chronique des dépendances à court terme qui ont rythmé ma vie ces dernières années....et qui tourne en rond.

Il y a des cycles, des vies après la mort, des nouveaux départ, des retours et La fin. The End. La fin et le début d'autre chose, sous d'autres formes, avec d'autres mots et peut-être d'autres pseudos!

Je m'en retourne au Congo, mais je reviendrai, d'ici là portez vous bien, après tout, ce n'est que la FIN.


28 mai 2008

Dick or Chicken?

Manisfestement le Stewart était une folle....


Dick or Chicken?

De retour d'une semaine sous le soleil exactement, Miss Marcadet et moi-même avons passé 7 jours à faire l'étoile de mer, version deshydratée et légèrement erythèmateuse...

Lecture, crème solaire, iPod sur les oreilles, bain de mer ou d'eau douce, massages, bronzage et ambiance hétéro-bof-familial....Bienvenue à Monastir!


On connaissait déjà par coeur les bidochons Français, leur parties de pétanque et les groupes qui s'emballent dès qu'un animateur fait "Bip Bip", on connaissait leurs équivalents allemands assidus et jouant des coudes au buffet, on a découvert stupéfaits les nouveaux riches Polonais...


En All Inclusive s'il vous plait, parlant déjà un peu fort à jeun (entre 9h et 10h) et braillant 10 fois plus dès leur premier verre, Papa commençant la vodka à 10 ou 11h, maman le vin blanc à midi, toute la famille est raide à 16h en plein cagnard, et les mioches pissent sur la plage, enterrent leur papiers de bonbons dans le sable et gueulent aussi fort que leurs parents à présent semi-commateux sur une chaise longue.... (version éléphant de mer)

Ah c'est beau l'union européenne...


A part ça vacances reposante et sympathique, quelques fous rires et coups de soleil me permettant d'arborer ce teint halé dysharmonieusement éclatant et sexy.


J -6 avant nouveau départ au congo, je lance l'opération "1 coup par jour avant 3 mois d'abstinence". Veuillez vous porter candidat rapidement dans les coms ci-dessous, merci!

01 mai 2008

la première gorgée de codéine et autres stilnox minuscules

Ma préférence va à l'effervescence.



La première gorgée a un goût amer et sirupeux qui s'accompagne toujours d'un froncement de nez entre écoeurement et avidité; elle me fait penser à ces gorgées de gnôle ou de liqueur de poire, le bien être ne venant qu'à posteriori.
L'impression première reste celle d'une épreuve à subir, vient ensuite ce bruit de gorge bref et bruyant, l'expiration de soulagement comme, lorsqu'enfant, ma mère me forçait à boire un médicament dégueulasse, je me bouchais le nez et j'avalais tout d'un trait en essayant de ne pas y penser car c'est souvent l'idée même du mauvais goût qui donne nausée et gerbe. J'ai toujours été un anxieux d'anticipation.
Aujourd'hui point d'obturation nasale, j'encaisse tout sans broncher, presque sans sourciller, la maturité peut-être, la pharmacodépendance surement!
Mon 1er gramme de paracétamol/codéïne m'a laissé un souvenir impérissable de flottement et de bien être brumeux, à la fois pleinitude et évanescence, la fin du morcellement schizophrene entre mes tensions musculaires et nerveuses quotidiennes et les périgrination angoissées de mon esprit. Enfin j'étais tout, j'étais Un, corps et esprit réunis dans la même bulle abstraite, absent et présent dans la réalité, sans interaction avec elle, juste spectateur privilégié et détaché de tout.
Et, puis, l'apesanteur se transforme en une veille paradoxale suivie de près par un sommeil bienheureux et réparateur, sans rêve ni cauchemar, juste un bien être profond.... Le réveil est lourd et lent comme je les aime, il traine en longueur, se perd en étirements félins, parfois même il se finit en échec et l'on retombe aussi sec chez Morphée qui prend pour l'occasion les traits d'une dealeuse d'endorphines vicieuse et aguicheuse.
Quand on émerge finalement, l'effet est presque estompé, et la vie redevient triste de réalité, même si l'ont garde tout le jour cette seconde peau de coton doux-amer.
Ainsi nous ressemblons au final à n'importe quel toxicomane, pour qui chaque nouvelle expérience (rechute?) est une perpétuelle recherche du plaisir originel, cette première fois idéalisée et re-phantasmée encore et encore, ce nirvana qu'on n'atteindra plus jamais de la même manière...
C'est ça exactement ma première gorgée de codéïne.

Alors, pour retrouver ce grâal chimique, pour varier les plaisirs, ou pour n'importe quelle autre mauvais prétexte ou fausse vraie bonne raison, on se doit de tout essayer.
Ma préférence va alors au Stilnox, les benzodiazépines n'étant qu'un vague et pâle ersatz par rapport aux dérivés morphiniques; le Stilnox quand a lui est une bombe chimique de sensations improbables!

D'action rapide (environ 30 min) et de courte durée (5h) il vous happe d'une traite, vous fauche l'herbe sous la guibole sans crier gare, il vous hypnotise gentillement mais très sûrement.
Le must selon moi, c'est de le gober sans aller se coucher, continuer son activité jusqu'aux premiers effets...
Soudain, tout s'arrête, tout se mélange aussi, les images et le son, le langage devient approximatif, les jambes ne nous tiennent plus, on est plus capable de rien faire et on se trouve contraint de ramper, rouler, tituber jusqu'à son lit, on se vautre, c'est tout juste si on a la force de se faufiler sous la couette et on sombre, pour 5h!
5h et 1 min plus tard, plein phare, les yeux grand ouvert comme à la minute précédant l'ingestion du petit comprimé blanc, les idées claires, le tonus conservé, on redémarre comme si de rien était, on a dormi 5h.

Un soir chez Tryptan (Mme M.), on s'est fait une soirée Stilnox (oui on s'amuse beaucoup chez Tryptan). Nous primes tous deux le comprimé et je continuais à dialoguer sur les chats tout en discutant avec mon hôte... au bout de 15 min et avec les premiers effets nous rigolions comme des baleines, grosse marrade, 5 min plus tard je ne distinguais plus aucune touche du clavier, je tapais au ralenti et j'avais du mal à tenir ma tête... j'étais à deux doigts de m'effondrer sur le clavier comme un mort dans sa soupe le soir de son dîner d'adieu, juste assez de présence d'esprit pour ramper jusqu'au canapé et me pieuter.
Le lendemain en répondant à mes messages je découvrais avec stupeur et amusement l'incohérence de ceux-ci, incompréhensibles, aucune lettre à la bonne place et cette même réponse interrogative chez tous mes correspondants: "quoi?" "keske tu dis?", "rien compris?".

Alors oui, c'est pas bien d'être un drogué, mais c'est pas toujours triste.
Il m'est arrivé de me péter la ruche au rouge ou à la bière, de me mettre minable à grand coup d'herbe ou de résine, de me faire trombiner sous poppers; ça marche aussi, mais moi mon truc c'est plutôt les petites comprimés blanc, rose, ronds, ovales ou en longueur, pelliculés, effervescents, j'en passe et des meilleurs. Et comme le dit si bien Philippe Delerm: "c'est un bonheur amer, on boit pour oublier la première gorgée."

15 avril 2008

Peine Perdue (épisode 2) où comment faire le tour de la question en 28 vérités pas toujours évidentes...

Ma très chère amie Madame la future ex- De Marcadet se définit sur son blog comme "définitivement installé dans le provisoire". J'aime beaucoup cette expression, que je m'approprie dans les faits de plus en plus facilement, avec l'âge.....

J'me demande si on a déjà scientifiquement prouvé qu'en vieillissant l'enthousiasme s'émousse progressivement pour laisser place au cynisme? Force est de constater qu'avec toutes ces petites putes à frange qui nous entourent et les discussions de plus en plus déprimantes sur Rezob, ça va pas aller en s'arrangeant:
"tiens, on a 10 ans de différence, c'est marrant".... (circonspection)
"tu rentres dans la fleur de l'âge, l'âge de raison et de la sagesse...." (nausées et vomissements).
J'en passe et des meilleures, la sagesse, sagesse mon CUL oui, à mon âge Bouddha avait déjà dû passé plusieurs années à méditer immobile sous son arbre pendant que moi je perd tout mon temps libre à me branler devant mon ordinateur tout en cherchant à tromper par le virtuel le néant absolu qu'il règne dans mon lit le soir venu!
C'est pas demain que j'atteindrai l'Eveil j'vous l'dis, j'suis plus enclin à chercher le sommeil à grand coup de Stilnox et autres psychotropes plus ou moins hilarant.

Non, j'suis pas en dépression molle, c'est juste qu'à défaut d'Eveil j'ai atteint la Lucidité d'un coup ou presque, et le constat est pas bien glorieux (ni Gloria d'ailleurs).
Les trentenaires sont de toute évidence les plus sexy de tous les mecs de tous âges confondus, après, tout est une question d'éclairage et de prise de vue (et de taille de bite).
Bref, l'idée c'était de devenir riche, beau et célèbre... ou du moins d'avoir un beau mec, une belle maison et un bon job qui paye avant 30 ans. Les mecs c'est la loose, la maison faut pas rêver et le job c'est plutôt questionnement et misère.
Quelle génération de merde, on a loupé 68 et la libération sexuelle, les années sans capote et sous acide et on est en train de rater aussi celle de la mondialisation juste parce qu'on est du mauvais côté de la barrière, qu'on roule pas en city limousine avec une grosse rolex et la pute frange qui va avec...
Moi j'ai choisi l'humain, et l'humain ça craint, ça paie pas et surtout c'est pas franchement fiable, sont toujours prêts à se fouttre sur la gueule ces cons, alors mes utopies de jeune premier, j'ai fini par m'asseoir dessus!

Heureusement, dans la vie, y reste les amis. Même si on récupère bien moins vite des nuits blanche qu'il y a 10 ans, y'a toujours ce même enthousiasme, cette même énergie et ces petites attentions qui font plaisir, pour preuve cette vidéo reçue ce matin sur FesseBouque, j'sais pas comment j'dois le prendre, Je ne peux m'empêcher de m'identifier à Sophie Forte, la pauvre fille qui hésite entre y croire encore et se jeter sous la prochaine rame! Tourné à Lyon, enjoy!



Heureusement, de Lyon nous viennent aussi des trésors de sagesse, quelques extraits de "La plaisante sagesse Lyonnaise, maximes et réflexions morales", un ti cadeau plein d'esprit du Che:

"Si t'as idée de devenir centenaire, crains Dieu, bien sûr, mais crains surtout les courants d'air";
"Le vrai de vrai, c'est pas tant d'aller vite que de savoir par où passer";
"Vaux mieux mettre son nez dans un verre de beaujolais que dans les affaires des autres";
"Mieux vaut un oeuf en paix qu'un boeuf en guerre";
"C'est au moment de payer les pots qu'on sent qu'on a plus soif";
"Pleure tant que te voudras, te finiras par te moucher";
"c'est pas les belles paroles qui font cuire la soupe"
Et enfin, la meilleure d'entres toutes: "il y a deux choses que gagnent de vieillir, le bon vin et les amis".

Bon enfin, 28 printemps c'est pas la fin du monde, mais ça sonne mal j'sais pas pourquoi! Il reste les projets de voyage un peu flou, les projets de vie encore plus flous et toujours provisoires, et les projets de couples inexistants.
Tout ça n'a évidemment rien à voir avec Paris ou Lyon ou le fait que ma côte Ouest me manque, tout ça n'a presque rien à voir avec la solitude ou le sexe, tout ça n'a encore moins rien à voir avec le travail ou le salaire ou l'immatériel de la vie que je mène. Tout ça n'a presque rien à voir avec le Dalaï Lama et les jeux olympiques oppresseurs de Tibétains, quoique?

Tout ça, la vie, la mienne, c'est juste une quête spirituelle perso qui s'essouffle, un voyage initiatique chaotique à la Thelma et Louise sans carré Hermès, façon Darjeeling Limited où dans mes rêves les plus fous je serais un mix entre Jason Schwartzman, Adrien Brody et Owen Wilson soit un dépressif libidineux et un peu mystique.
Vivement les vacances, en attendant j'vais remettre le groin dans le beaujolais et j'vous laisse avec un chti extrait de Jason!

Jason Schwartzman : West Coast

25 février 2008

Peine perdue (épisode 1)


("Casse toi alors, pauvre con"
And the Oscar goes to ....)



Le week-end (il y a 15 jours) avait pourtant bien commencé puisqu'il avait débuté jeudi. Et surtout je crois que je l'avais bien mérité, après 5 journées à trimer ici et là.
Remis en jambe par un jogging et par une séance de natation, le point d'orgue du week end devait être la soirée des Crazyvores du samedi soir. Mais moi j'attendais le dimanche soir, chose rare.

Les "Crazy" furent les "crazy", nous y allâmes comme prévu, nous buvâmes et nous rentrâmes, rien d'exceptionnel en somme, tout le monde était là, même nous, notre présence n'en fut que plus accessoire. Ce fut néanmoins une bonne soirée, juste assez arrosée, juste conviviale comme il faut, en fait le dîner de pré-soirée avait à lui seul suffit au succès globale d'un samedi parmis tant d'autres.

Mais ce dimanche soir, j'avais ce fameux 2e Rdv et sur le papier tout pour plaire: dîner à deux, canapé et Dvd, chez lui.
Si j'étais si excité intérieurement c'est pour des raisons bien basiques, un peu triviales. Voilà que depuis bien longtemps aucun garçon digne de ce nom ne m'avait pour le moins intrigué de la sorte. Je me trouvais devant un cas d'espèce, une douce beauté, un sourire évocateur, une discussion intéressante, cohérente et construite, aucune concession à la facilité, et même pas de sexe au premier Rdv (ça aurait dû m'intriguer davantage!!).
En plus de tout ça, ce charmant jeune homme m'invite (sans précipitaion tout de même) pour ce qui semblait être un deuxième rdv, un peu plus galant.

C'est donc le coeur et le pas bien plus léger que mon estomac alourdi du week end que j'entrepris de me rendre à cette dernière soirée d'un joli week end.
Jusque là tout va bien, malgré un léger retard de ma part (ce qui ne m'arrive jamais), le dîner valait à lui seul le déplacement, le moment dévédé aussi... et puis rien.
RIEN, un mot que j'ai déjà souvent utilisé sur ce blog, dans des contextes similaires, je me demande si tout ça ne devient pas quelque peu redondant à force.

Rien d'autre donc que ce que j'avais projeté d'y mettre. J'avais baissé la garde là où je m'étais promis de ne plus m'y laisser prendre, j'avais laissé vagabonder une idée très hypothétique, et bien pire je l'avais enjolivée.
Pourquoi?
Peut-être parce que pour une fois j'avais en face de moi quelqu'un qui me donnait envie d'envisager ces choses ô combien extravagantes, il présentait tout ce que j'attendais d'un mec dans ce contexte là, et m'avait simplement donné envie d'essayer à nouveau.

Autre hypothèse, je retombais bêtement dans l'auto-apitoiement et la facilité, en oubliant que chez moi, vivre quelque chose avec quelqu'un est souvent une stratégie d'évitement et d'échec, en tentant de se complaire dans un semblant de vie à deux, parce que les questions que le couple suscite nous aide à ne surtout pas ébranler notre équilibre foireux et névrotique. Lorsque tout est ramené au couple, il n'y a plus de raison de s'échiner à trouver des réponses aux vraies questions, celle qui concernent l'individu, celles qui nous freinent ou nous font avancer parfois, les vraie questions sur l'existance...Celle qui font mal au cul!

Ce qui devait arrivait, n'arriva donc pas et je repartais après minuit, rebroussant chemin Ligne 13 puis ligne 2, toujours le même regard, fixe et vide, cherchant à recoller mentalement les morceaux de la scène qui venait d'être jouée. C'est marrant comme le métro a quelque chose d'à la fois pathétique et très cinématographique, presque romantique quand on l'observe avec du recul.

J'étais plutôt mal, c'est comme si mes couilles avaient migré entre mes amygdales, à chaque tressautement du train, une douleur insidieuse et cynique migrait jusqu'au cerveau.
Qu'as tu Dragi? Tristesse, déception, colère, dégoût de toi même et des autres, mépris voir condescendance pour toutes ces histoires, certainement pas, personne n'y croira, surtout pas moi. Je n'ai rein de tout ça, juste un mélange de tout à la fois, c'est confus, flou, et en même temps limpide, ce que j'ai c'est le vide. Que du vide partout autour et dedans!
Ce vide immense où l'on peut tout mettre et de préférences ses actes manqués, son amertume et tous les autres sentiments péjoratifs de ce monde.... On peut tout y mettre, c'est un grand bordel cette boule, mais lorsqu'on y a tout mis, elle est pleine et tout est vide autour de nous, et le vide dans ma conception des choses revêt une certaine sérénité.
Plénitude/Vide, dualité magique, mystique, qui s'adapte à tout, au sexe, aux considérations de l'intellect et jusqu'à notre environnement, et ce putain d'Univers.

Putain, parfois j'ai l'impression de porter des robes et de venir d'Uranus. Et voilà ce qui se passe dans ma boite crânienne ce dimanche soir après minuit.
Dehors, les sols étaient humides, mais pas assez glissant...sous m'a lèvre inférieure, celle que je mordille quand je me sens plus fragile, on pouvait revoir ma virgule, cette tache de ponctuation, parfois absente et parfois brillante, ses apparitions et disparitions signe le climat de mes émotions comme un baromètre intérieur du pire et du meilleur.

Dans le métro, rien de bouge, ni un bras, ni une épaule, ni une jambe, ni un oeil, juste le cerveau qui analyse une courte histoire sans grande importance.

"Peine perdu, je suis perdu, peine perdue...."
Rien à reprocher à personne, même pas à ce garçon; il se pose peut-être les mêmes questions que moi, mais nous ne les poserons pas ensemble....

Entre Anvers et Pigale, le coup de grâce, cette chanson aussi belle qu'ironiquement appropriée de Jeanne Balibar, le titre est parfait: "Cinema".... Enjoy yourself!

Jeanne Balibar : Cinema




Se sentir minable, fin de l'état de grâce comme un après midi au salon de l'agriculture, goût amer, bouche séchée par le vin blanc, j'ai pensé prendre un chewing gum, puis finalement entre Anvers et Pigale alors que la Jeanne proférait sa sentence, je décidais d'attendre jusqu'à chez moi, de garder ce mauvais goût jusqu'au bout, le goût de la vie, parfois dégueulasse.