19 décembre 2005

Incursion parisienne: l'école Viennoise et la blonde attitude versus Jean Reno



Retour à Paris, ça faisait longtemps que ça me démangeait... 5 jours d'aspalte et d'ozone parisien en échange de la non moins désagréable atmosphère lyonnaise.
Mais bon, venir flaner quelques jours à Paris c'est comme revenir sur les lieux du crime, c'est toujours aussi jouissif, surtout si l'on est le criminel.

Petit passage chez la sister, bien frais, bien agréable, avec en prime les ballades en voiture dans Paris, by night, c'est toujours très excitant, un peu speedant mais tellement grandiose.

Pour le reste du séjour, moi quand je gagne la capitale, je ne descend pas place Vendôme mais metro Marcadet-Poissonière.....suivez mon regard!
je dois dire qu'elle me manquait un peu la Miss Marcadet et puis chez elle, c'est comme chez maman on est toujours bien reçu, à n'importe qu'elle heure du jour ou de la nuit.....elle est très flexible dans son genre.

Alors, pour l'occas, j'ai joué ma parisienne. Parfaitement!
Un pti tour au Grand Palais pour l'expo des Viennois et une extase artistique comme j'en ai rarement eu, mais les ignares s'extasient toujours plus vite que les autres..... ça n'empeche d'apprécier.
Revoir un ex d'origine germanique en pleine ascension sociale et se dire que "merde, on a peut-être loupé le coche", mais être heureux pour lui finalement (en recommandant un verre de côte du Rhône).
Les apéros dans le marais qui se finissent au champagne à la mondaine, pas la brigade, l'alcoolique mondaine!
Le shopping dans la folle dimension (4e arrondissement pour ceux qui ne situent pas bien) alors que grand Dieu, je m'étais juré qu'on ne m'y reprendrait pas..... je suis si faible...
Je passe passe sur les détails plus croustillants, qui existent néanmoins.

bref tout ça c'est exténuant et ça impose au final de passer une soirée tranquille, "on the couch", avec Miss Marcadet herself, tout aussi exténuée que perplexe et pour cause, essayez d'enseigner des concepts aussi abstraits que la théorie de la relativité à un troupeau de dindes, ça use!
tout avait plutôt bien commencé, Mme Marcadet et moi même étions posé là, comme deux larves ayant oublié d'éclore, à goulotter des clapiotes et siroter du côte du Rhône (à prononcer avec un accent british).
Quelque peu hypnotisé par la tv, branchée sur canal+, l'émission de Denisot, Massenet et cie... rien d'insupportable jusqu'à l'entrée fracasssante de Mr Jean Renoooo (à prononcer avec un accent californien, à défaut celui de Neuilly sur Seine).
Or Mr Reno, contre qui je n'avais pas grand chose jusque là, c'est mis à nous pourrir notre moment de torpeur nihiliste, en bouffant l'écran, squattant le temps de parole comme un politicien en campagne, grignotant le cerveau des animateurs présents sur le plateau en même temps que celui de du téléspectateur incrédule ou déjà décédé...

Mr Reno, atteint du complexe Alain Delon, puissance Hollywood, y allant de son petit commentaire sur tout et n'importe quoi, s'écoutant parler, moralisateur et paternaliste, attendant les applaudissements du public à chaque fin de phrase, vossiférant sa propagande sarkosienne (son voisin et ami), s'en défendant du même coup, se déclarant (faussement modeste) n'être qu' un simple artiste et non un politique; épinglant au passage son ami Luc Besson pour ses propos moins flatteurs sur sarko par un pitoyable "Luc, je t'aime tu es mon ami, mais là c'est pas bien ce que tu as dit, pas bien Luc".....
Bref, un Jean Reno qui te pourri l'émission, étouffant de son ombre et de son égo surdimensionnés la joli et bien plus interessante Olivia Ruiz, venue en vain présenter son nouvel album, un Jean Reno ulcérant me retirant même l'envie d'aller voir le dernier Begnini.

Nous voilà, Mme Marcadet et moi même, scandalisés, recrachant presque nos clapiotes, éructant un: "quel gros con" pour commenter la situation.... et personne sur ce putain de plateau pour le remettre à sa place, mais où est donc passé l'insolence cryptée à la canal +?

Notre salut vint heureusement et pour conclure l'émission par l'excellente "minute blonde"; Mr Big Reno se faisant démonter sans droit de réponse en 2 min 30 par la première blonde venue, un grand moment d'humiliation pour lui et d'autant plus de bonheur pour nous téléspectateurs, débutant par " Jean Réno, le seul homme vivant sur terre à avoir vu les couilles de godzilla d'en dessous...."
Pour cette phrase et pour toutes celles, aussi blondes et jouissives qui ont suivies, je tiens à rendre hommage à Dorothy Doll (alias Frédérique bel) et à l'ensemble des blondes de la terre! Merci d'exister! Et merci Paris!

6 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Je crois que Reno a le même dealer de crack que Clavier... Mais si, tu sais bien, Clavier ! Cla-vier : le plus célèbre comique de droite, à la grande humilité...

07:59  
Anonymous Anonyme said...

hé c'est pas du repos tout ça !!!
;-)

08:51  
Anonymous Anonyme said...

Jean qui??

12:21  
Blogger Dragibus Rinpoché said...

Jean Reno.... le frêre de Ginette Reno, une chanteuse canadienne je crois..... dans la même veine qu'un clavier.... effectivement pas de tout repos....vraiment pas!

13:43  
Anonymous Anonyme said...

la prochaine fois que tu passe par paris, préviens moi, kon mange des dragibus ensble ;-)

04:18  
Anonymous Motorized Blinds O'Fallon said...

Nice bllog

22:45  

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